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Quatrième de couverture TI

 

Ce premier volume apparait comme un ouvrage qui éclaire la pensée des alchimistes arabes. Au regard des anciens Égyptiens, l’univers fut façonné à partir d’une matière première depuis laquelle une lumière, ou Feu secret des Sages, fut dégagée. Les alchimistes Gréco-romains tel que Zozime de Panopolis se souviendront de cette théologie dont la pensée est notamment analysée au sein de cet ouvrage.

 

Au VIIe siècle, les arabes héritent à leur tour de l’enseignement d’Hermès Trismégiste. Différents récits remontant à la période préislamiques et ayant donnés naissance à ce mythique personnage sont ici présentés et commentés : légendes perses, mythes mésopotamiens, sources byzantines et écrits des anciens Égyptiens.

 

Certains écrits des célèbres mage Ibn Wahshiyya et astrologue Abū Ma’shar sont analysés afin d’éclaircir la compréhension les textes alchimiques arabes ainsi que les légendes relatives à Hermes Trismegiste. On trouve également commentés les textes de nombreux chroniqueurs de langue arabe, lesquels évoquent entre autre les mythes et légendes des pyramides d’Egypte.

 

La conception de la matière alchimique se révèle être une rencontre entre la philosophie d’Aristote et celle de Platon, lesquelles fusionnent avec la théologie des Anciens Egyptiens. De là naitra l’idée de Pierre philosophale dénommée « Soufre rouge » (Kibrīt al-aḥmar) dans les textes arabes. L’étude approfondie de l’Apocryphon de Jean, texte gnostique, de la théurgie du néoplatonicien Proclus, et des Papyri Graecae Magicae est également présente dans ce premier volume.

 

Le terme de cette étude met en lumière un enseignement du Dieu Thot à son disciple au travers d’un papyrus découvert récemment et intitulé «le Livre de Thot » dont la teneur se retrouve dans les traités attribués à Hermès Trismégiste.

 

Quatrième de couverture  TII

 

Ce second volume traite de la philosophie des alchimistes de langue arabe, de la Science des lettres s’apparentant à la Gématrie de la Kabbale juive, et des encodages verbaux usités dans leurs traités d’alchimie.

 

Au XIIe siècle, lors du programme de traduction de textes arabes en latin, les lettrés font connaitre les premiers traités d’alchimie arabe à l’Europe. Daniel Shoushi commente cinq traités d’alchimie latine et décode les arcanes des alchimistes. Son herméneutique permet de saisir les sens cachés des enseignements et d’en dévoiler les secrets.

 

En outre, cet ouvrage présente huit traductions de traités d’alchimie arabe inédites en langue française. Parmi elles, un texte majeur de Zozime de Panopolis, intitulé le Livre des Icônes, découvert récemment en langue arabe, le Livre des Connaissances acquises sur la culture de l’Or d’Al-‘Irāqī, le Livre du Secret des secrets d’Al-Rāzī, ainsi que les Pépites d'Or d’Ibn Arfa’.

 

Daniel Shoushi poursuit ici les travaux de l’orientaliste Henry Corbin concernant l’alchimiste Al-Jaldakī en introduisant le lecteur à sa philosophie, son programme d’enseignement. Daniel Shoushi propose également un compendium de son monumental Traité sur l’aboutissement de la quête, le Commentaire de l'ouvrage des (Connaissances) acquises (sur la culture de l'Or). Cet opus se termine par une herméneutique du traité d’Ostanès le Sage, et de l’origine de ce sage venu de Perse.

Alchimie arabe Tome I-II

75,00 €Prix
  • Auteur: SHOUSHI (Daniel)

    ISBN: 978-2-9565615-3-8

    Nombre de pages TI : 278 

    Nombre de pages TII : 530 

    Format: 16,5 X 24

    Poids: 1,4 kilo

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